Le tour du Bassin d'Arcachon à vélo (23-24 octobre 2004)
(Richard, Xavier, Pascale, Max, Nico, Marie-Ch', Jean-Louis, Cathy)
Nous
ne nous pressons pas, mais comme nous avons passé un bon moment
sur la plage en début de journée, il s'agit de commencer à s'inquiéter
du déjeuner : nous ne sommes pas en Espagne où l'on peut manger
au milieu de l'après-midi sans problème. Pascale connaît
un endroit à Claouey.
C'est bizarre, comme nous sommes de l'autre côté du bassin,
nous perdons un peu notre sens de l'orientation (encore !) : nous avions
la
mer derrière
nous, nous tournons à gauche
pour aller à Claouey, et nous retrouvons le bassin derrière
nous aussi... (à droite) ??? Jean-Louis et moi sommes perplexes.
Il
faut dire, avec ces sentiers qui tournent, il y a de quoi s'emmêler,
non ? Le village est percé d'une large route, on le sent équipé pour
recevoir les foules bordelaises. Un des restaurants sur le bassin semble
très bien, mais
il est complet, nous avons oublié que nous sommes dimanche. Nous
rebroussons chemin pour manger dans un autre moins coté, mais
le service n'est pas non plus le même, et nous y restons une éternité, à tel
point que les hommes se lèvent pour jouer au baby-foot en attendant
la suite du repas !
La
fin du trajet nous semble très courte, nous arrivons très
vite à Andernos,
où nous déposons nos sacs avant de
repartir (toujours à vélo) au port pour y acheter des huîtres
que nous mangerons tous ensemble ce soir à la maison. Des fouilles
ont été entreprises
près de l'église au bord de l'eau : il s'agit d'un site
gallo-romain.
Un groupe de touristes écoute le guide ; quant à moi, ces murs tronqués
et ces pierres éparses ne me parlent pas beaucoup. Il y a foule près
des hangars où les
ostréiculteurs
proposent des huîtres
de tout le bassin. Il semble que des cars entiers du 3ème âge
se déplacent
ici pour faire emplette et visiter le village qui est très animé.
Lorsque nous reprenons la voiture, nous nous trouvons pris dans le bouchon
des
Bordelais qui remontent dans leur métropole après un dimanche
sur le bassin. Nous faisons demi-tour, et optons pour l'autre route qui
longe la côte jusqu'à Facture, bien
qu'il faille traverser tous les villages, et nous gagnons ainsi près
d'une heure par rapport à nos compagnons dans l'autre
voiture qui est restée coincée dans les embouteillages.
Il pluvine un peu. Un bel arc-en-ciel double se détache sur le
fond nuageux. Quelle chance
nous avons eue !
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